Ligne 7
Sur la ligne 7 du métropolitain parisien, un an d’heure de pointe à portraiturer les transportés de la station Tolbiac jusqu’à celle de Cadet. Un an à observer la répartition des je, des toi et des vous dans ce milieu contraint, cette mécanique des fluides où la granulométrie humaine démontre à quel point les corps s’accrochent entre eux, fort de l’aspérité de leurs caractères, étanches à eux-mêmes et aux autres, jusqu’à finir par constituer une pâte, un ensemble disjoint, grumeaux d’une foule qui n’est ni fluide ni tranquille.